Maman, je t’aime

Je sais que ça doit arriver mais j’espère au-delà de toute espérance. Est-ce mon aveuglement ? Mon Cœur saigne à l’avance. Je sais que ça doit arriver et je ne suis pas prêt. Serais-je prêt un jour ? Je vois ce qui va me manquer quand tu partiras. C’est mon Ego qui parle ! Je vois bien que tu souffres et que tu attends la mort comme une libération. Est-ce bien le moment ? Si tu es prête, je le suis aussi. Tu souffres depuis longtemps. La souffrance est ta compagne depuis l’enfance. Elle n’a pas attendue le nombre des années pour t’accompagner dans ton quotidien. Cette vie méritait-elle d’être vécue ? As-tu connu des bons moments ? Je l’espère. J’espère que cette mort sera plus douce que cette vie. Cette mort te libère. Cette mort te délivre de ce corps meurtri. Cette mort te permet de rejoindre la Lumière. Je prie Marie pour qu’il en soit ainsi. Je te vois monter dans la Lumière comme un ange qui déploie ses ailes… Tu montes au Ciel et je reste là, sur Terre. Tu veilleras sur moi, maman ? C’est la pleine lune, la nuit n’est pas noire. La lune a vaincu la nuit, ses rayons déchirent le noir ! La mort n’est pas la fin, la vie n’est pas morte. La vie s’est transformée en une autre forme, pour suivre son chemin loin des yeux mais toujours près de Cœur : Maman, je t’aime !

Maman, je t’aime

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